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RCA : session parlementaire extraordinaire pour plancher sur un éventuel glissement du calendrier électoral

-Le parlement centrafricain a entamé vendredi 18 septembre une session extraordinaire qui se poursuivra jusqu'au 23 septembre pour examiner le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi électorale.

Nadia Chahed  | 19.09.2020 - Mıse À Jour : 21.09.2020
RCA : session parlementaire extraordinaire pour plancher sur un éventuel glissement du calendrier électoral

Bangui

AA/Bangui/Sylvestre Krock

Le parlement centrafricain a entamé vendredi 18 septembre une session extraordinaire pour examiner le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi électorale.

Cette session qui se tient à la convocation du Président de la République se poursuivra jusqu'au 23 septembre.

« La présente session extraordinaire a pour tâche, comme indique le décret de convocation, l’examen et l’adoption du projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 19.012 du 20 août 2020 portant sur le Code électoral de la République centrafricaine », a déclaré, vendredi, El Adj Laurent Ngon-Baba, Président de l’Assemblée nationale, à l’ouverture de la session.

Revenant sur les motivations de la convocation de cette session extraordinaire, le président du parlement explique que « dans son rapport circonstanciel remis au Premier ministre, l’Autorité nationale des élections (ANE) avoue qu’elle rencontre des difficultés qui ne lui permettent pas de finaliser le processus d’enrôlement des électeurs à la date prévue, c’est-à-dire au plus tard le 27 septembre 2020, date à laquelle le corps électoral devrait normalement être convoqué ».

L’ANE avait, en effet, demandé, dans le rapport susmentionné, un délai supplémentaire pour cette opération, jusqu’au 8 octobre prochain.

A en croire Ngon-Baba, à l’approche des élections groupées, présidentielle et législatives de 2020-2021, les élus de la nation ont un rôle capital à jouer.

« L’avenir politique de notre pays se joue aujourd’hui et maintenant. Nous avons l’obligation, en tant que représentants du peuple, d’apporter notre contribution, pleine et entière, dans la recherche des solutions fiables et surtout, acceptables pour l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles », a-t-il souligné.

Au cours de la session, les députés auront à travailler sur l’article 13 qui porte sur les modalités légales d’un réajustement du chronogramme initial en respectant les délais constitutionnels.

La convocation des députés intervient 24 heures après la deuxième réunion du cadre de concertation sur le processus électoral, un cadre consultatif qui regroupe toutes les forces vives de la nation.

A l’ouverture de la deuxième réunion du cadre de concertation, Yangana Yaouté, ministre de l’Administration du territoire a évoqué clairement l’évidence d’une modification de certaines dispositions de la loi électorale.

« Il convient de faire la différence entre délais constitutionnels et délais légaux. Les délais constitutionnels sont prévus dans la Constitution tandis que les délais légaux sont contenus dans le code électoral que nous pouvons modifier avec l’autorisation du parlement », a-t-il déclaré.

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