AA/Abuja/Adam Abu-bashal
Le gouvernement de l’État d’Abia, au Nigeria, a annoncé la signature d’un accord en vue de créer 20 écoles intelligentes, une première dans l’histoire de l’État.
Selon l’Agence de presse nigériane (NAN), un protocole d’accord (MoA) a été signé avec la société Blue Giraffe Development Ltd pour la mise en œuvre de ce projet éducatif novateur.
Les écoles intelligentes promues dans le cadre de cette initiative intègrent des systèmes d’apprentissage interactifs, des tableaux numériques, un accès Internet haut débit ainsi qu’une infrastructure électrique alimentée à l’énergie solaire.
Le commissaire à l’enseignement de base et secondaire de l’État d’Abia, Goodluck Ubochi, a qualifié la mise en œuvre de ce projet de « moment décisif ». Il a souligné que l’accord signé pose les bases nécessaires pour permettre à la société de conseil de démarrer pleinement ses activités.
Ubochi a précisé que 17 écoles seront réparties dans différentes zones d’administration locale, tandis que les trois autres seront établies dans les circonscriptions sénatoriales d’Abia Nord, Abia Sud et Abia Centre.
Concernant le calendrier de réalisation, il a déclaré que « les neuf premières écoles seront livrées d’ici septembre ou octobre. Le deuxième groupe sera prêt au quatrième trimestre de l’année, et la dernière école sera achevée au premier trimestre de l’an prochain.»
Le responsable a souligné que ce projet vise à offrir aux élèves d’Abia des conditions leur permettant de rivaliser à armes égales avec leurs pairs à travers le monde.
La directrice générale de Blue Giraffe Development Ltd, Orieji Okwara-Emele, a exprimé son engagement à mener le projet à bien.
« Nous comprenons la vision éducative du gouverneur et, avec ce projet, nous allons aligner l’enseignement à Abia sur les standards mondiaux », a-t-elle déclaré.
Le Nigeria reste le pays d’Afrique subsaharienne comptant le plus grand nombre d’enfants non scolarisés. Environ 20 millions de jeunes ne vont pas à l’école, en raison notamment des attaques de Boko Haram et d’autres facteurs.
Et malgré les nombreuses campagnes menées dans le pays pour favoriser l’accès à l’éducation, le nombre d’enfants privés de ce droit fondamental reste alarmant.
* Traduit de l'anglais par Sanaa Amir