Afrique
Mali : le mandat de la Minusma prorogé d’une année (officiel)
Lassaad Ben Ahmed |
30.06.2020 - Mıse À Jour : 30.06.2020
Tunisia
AA / Tunis
Le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé d’une année le mandat de la Mission multidimensionnelle pour la stabilisation du Mali (Minusma), soit jusqu’au 30 juin 2021, a-t-on appris d’un communiqué officiel, mardi.
La décision a été prise lundi dans l’après-midi, selon de nouvelles règles de distanciation physique (liées à la pandémie Covid-19), au terme d’une réunion consacrée à l’examen de la situation au Mali.
« En adoptant la résolution 2531 (2020), le Conseil de sécurité autorise la Minusma à utiliser tous les moyens nécessaires pour (…) appuyer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (…), afin de protéger les civils, réduire les violences inter-communautaires et de rétablir l’autorité et la présence de l’État », peut-on lire dans le document.
Pour ce faire, « le Conseil prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Minusma, les Forces de défense et de sécurité maliennes, la Force conjointe du G5 Sahel, les forces françaises et les missions de l’Union européenne au Mali coordonnent leurs activités, échangent des informations et se prêtent l’appui voulu ».
En réaction à cette prorogation, Mahamat Saleh Annadif, représentant du SG des Nations Unies au Mali et chef de la Minusma, a déclaré que ce renouvellement «est d’abord un signal fort de solidarité, mais aussi un appel aux Maliennes et aux Maliens pour trouver une solution à la crise politique que traverse actuellement le pays», faisant allusion aux appels à la démission du président Ibrahim Boubaker Keita.
Pour rappel, le Mali est secoué par une vague de violence et d'instabilité depuis 2012. La Minusma a été créée par le Conseil de sécurité de l’Onu par sa résolution 2100, du 25 avril 2013, entre autres, pour protéger les civils, aider au rétablissement de la paix et de l'autorité de l'Etat sur tout le territoire.
La Minusma compte plus de 15 mille hommes, dont 12.170 militaires, 1 722 policiers et 1.180 civils (661 nationaux - 585 internationaux, 155 Volontaires des Nations Unies), selon les chiffres actualisées par la Minusma en juin 2020.
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Le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé d’une année le mandat de la Mission multidimensionnelle pour la stabilisation du Mali (Minusma), soit jusqu’au 30 juin 2021, a-t-on appris d’un communiqué officiel, mardi.
La décision a été prise lundi dans l’après-midi, selon de nouvelles règles de distanciation physique (liées à la pandémie Covid-19), au terme d’une réunion consacrée à l’examen de la situation au Mali.
« En adoptant la résolution 2531 (2020), le Conseil de sécurité autorise la Minusma à utiliser tous les moyens nécessaires pour (…) appuyer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (…), afin de protéger les civils, réduire les violences inter-communautaires et de rétablir l’autorité et la présence de l’État », peut-on lire dans le document.
Pour ce faire, « le Conseil prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Minusma, les Forces de défense et de sécurité maliennes, la Force conjointe du G5 Sahel, les forces françaises et les missions de l’Union européenne au Mali coordonnent leurs activités, échangent des informations et se prêtent l’appui voulu ».
En réaction à cette prorogation, Mahamat Saleh Annadif, représentant du SG des Nations Unies au Mali et chef de la Minusma, a déclaré que ce renouvellement «est d’abord un signal fort de solidarité, mais aussi un appel aux Maliennes et aux Maliens pour trouver une solution à la crise politique que traverse actuellement le pays», faisant allusion aux appels à la démission du président Ibrahim Boubaker Keita.
Pour rappel, le Mali est secoué par une vague de violence et d'instabilité depuis 2012. La Minusma a été créée par le Conseil de sécurité de l’Onu par sa résolution 2100, du 25 avril 2013, entre autres, pour protéger les civils, aider au rétablissement de la paix et de l'autorité de l'Etat sur tout le territoire.
La Minusma compte plus de 15 mille hommes, dont 12.170 militaires, 1 722 policiers et 1.180 civils (661 nationaux - 585 internationaux, 155 Volontaires des Nations Unies), selon les chiffres actualisées par la Minusma en juin 2020.
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