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L'Italie espère un retour rapide au cadre institutionnel en Tunisie

-Dans un message de félicitations adressé par le chef de la diplomatie italienne, Luigi Di Maio, à son homologue tunisien pour sa reconduction au poste de ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement.

Raşa Evrensel  | 15.10.2021 - Mıse À Jour : 15.10.2021
L'Italie espère un retour rapide au cadre institutionnel en Tunisie

Istanbul

AA/Italie

Rome espère un retour rapide au cadre institutionnel en Tunisie, a souligné vendredi le chef de la diplomatie italienne Luigi Di Maio.

Le ministre italien des Affaires étrangères a fait part de la position de son pays dans un message de félicitations adressé à son homologue tunisien, Othman Jerandi, pour sa reconduction au poste de ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement dirigé par Najla Bouden Romdhane, selon l'Agence de presse italienne « AKI ».

Di Maio a par ailleurs mis l’accent sur les relations d’amitié entre l'Italie et la Tunisie.

« Nous espérons un retour rapide au cadre institutionnel en Tunisie dans le but de relever les défis économiques et sociaux », a déclaré le responsable italien.

La nouvelle cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden Romdhane et les membres de son cabinet, avaient prêté serment lundi devant le Président de la République Kaïs Saïed, au cours d’une cérémonie solennelle organisée au Palais de Carthage.

Le nouveau gouvernement tunisien se compose de 24 ministres et une secrétaire d’Etat, dont 9 femmes.

La Tunisie est en proie à une grave crise politique depuis que Kaïs Saïed avait décidé le 25 juillet de révoquer le Chef du gouvernement Hichem Mechichi, geler les pouvoirs du Parlement pour une durée de 30 jours, et de lever l’immunité des députés, dans le cadre de mesures d’exception. Le chef de l’Etat avait annoncé également qu’il s’arrogeait le pouvoir exécutif avec l’aide d’un gouvernement dont il désignera le chef.

Le locataire de Carthage avait décidé le 22 septembre de supprimer l'instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi, de légiférer par décrets présidentiels.

La majorité des partis a rejeté les décisions de Saïed, prorogées sine die en date du 24 août écoulé. Certains partis ont qualifié ces décisions de « coup d’Etat contre la Constitution », tandis que d’autres formations politiques y ont été favorables, estimant qu’il s’agit d’une « restauration du processus révolutionnaire », sur fond de crises politiques, économiques, et sanitaires (Covid-19).


*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail


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