Türkİye, Économie, Afrique

Les entrepreneurs africains cherchent leurs nouveaux partenaires en Turquie

- Près de 3 mille entrepreneurs turcs et africains participent au 3ème Forum d'Économie et d'Affaires Turquie-Afrique à Istanbul

Gökhan Kavak, Tufan Aktaş  | 22.10.2021 - Mıse À Jour : 22.10.2021
Les entrepreneurs africains cherchent leurs nouveaux partenaires en Turquie

Istanbul

AA / Istanbul

Les entrepreneurs africains cherchent leurs nouveaux partenaires en Turquie.

Le 3ème Forum d'Économie et d'Affaires Turquie-Afrique a débuté le 21 octobre à Istanbul, avec la participation d'environ trois mille entrepreneurs turcs et africains de provenance de 45 pays africains et organisations régionales.

La Turquie mène ses relations avec l'Afrique sur le principe de "gagnant-gagnant" et œuvre à assurer que l'Afrique se développe dans tous les domaines et retrouve la place qu'elle mérite dans le système international.

Ainsi, dans le cadre du forum organisé conjointement par le ministère turc du Commerce et l'Union africaine (UA), des entreprises africaines opérant dans les secteurs d'alimentation, de construction, de tourisme et d'énergie, sont venues à Istanbul.

Le président de la Chambre d'industrie, d'agriculture et de commerce de la Tanzanie, Paul Koyi a déclaré à l'Agence Anadolu que la Turquie est un pays industrialisée.

"Les produits en Turquie sont produits suivant les standards européens et sont de bon prix, a-t-il affirmé. C'est un avantage pour nous."

Koyi a fait remarquer que le volume commercial entre la Turquie et la Tanzanie augmente chaque jour.

"Nous discutons aujourd'hui des moyens de renforcer les relations économiques entre les deux pays, a-t-il dit. Nous avons eu des discussions fructueuses sur les technologies et la production. Les investisseurs turcs peuvent investir en Tanzanie dans la production alimentaire, les produits technologiques et les équipements sanitaires. Notre pays est aussi ouvert aux investissements quant à la construction et le tourisme."

Pour sa part, l'entrepreneur éthiopien, Feyissa Ararssa a dit vouloir coopérer avec les entreprises turques dans le domaine de l'enseignement à distance, répandu notamment après la pandémie de Covid-19.

"Je suis le propriétaire de l'Université de Harambee qui dispose de campus à Addis Ababa et à Adema, a-t-il expliqué. Notre université travaille sur l'enseignement en ligne et la numérisation. Nous voulons faire connaissance, lors de ce forum, d'experts en éducation, de former un partenariat pour développer notre université dans le domaine numérique."


Ararssa a noté que l'Éthiopie est le deuxième pays le plus peuplé de l'Afrique.

"Notre pays présente un potentiel de marché très important, a-t-il ajouté. Les programmes d'échange d'étudiants et le transfert de technologies sont nos deux autres priorités."

L'entrepreneur érythréen Isalas Berhe Habtezghi, investissant en Ouganda dans le secteur aquatique, fournit des pompes et des réservoirs d'eau aux secteurs privé et public.

Il a dit importer des pompes d'eau depuis la Turquie et a exprimé sa volonté à commencer à produire via les matériaux qui viendront de la Turquie.

Les entrepreneuses africaines étaient nombreuses aussi.

Angelique Nganza Wa Tshiongo, de la République démocratique du Congo, gère un restaurant et un supermarché à Kinshasa.

Elle a précisé que les produits turcs ne sont pas trouvables dans son pays.

"On utilise plutôt les produits français et belges, a-t-elle indiqué. J'espère rentrer dans mon pays après avoir trouvé ici de nouvelles sources d'approvisionnement et de nouveaux partenaires."

La Zambienne Mujinga Muna Sapallo, active dans le secteur touristique, a dit avoir participé au forum pour pouvoir trouver un moyen de coopération dans ce secteur entre les deux pays.

Elle a rappelé les variétés naturelles de son pays et a ajouté : "Nos parcs naturels sont très importants pour notre tourisme."

Le volume commercial turco-africain qui était de 5,4 milliards de dollars en 2003, est passé à 25 milliards de dollars en 2020.

La Turquie veut faire augmenter ce volume à 50 milliards de dollars.

Certains pays, dont le Japon, l'Allemagne, la France et la Hongrie veulent coopérer avec la Turquie pour opérer en Afrique.

La valeur des investissements turcs en Afrique ont atteint les 6 milliards de dollars.

*Traduit du turc par Nur Asena Ertürk

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