Le Conseil de sécurité de l'ONU exhorte les parties somaliennes au dialogue
- Le Conseil de sécurité a exprimé sa profonde inquiétude quant aux désaccords persistants au sein du gouvernement somalien et leur impact négatif sur le calendrier et le processus électoral dans le pays.
United States
AA/New York
Le Conseil de sécurité a exhorté, samedi, les parties somaliennes au dialogue, à faire preuve de retenue et à maintenir la paix et la stabilité dans le pays.
Le Conseil a exprimé, par voie de communiqué, "sa profonde inquiétude concernant les désaccords persistants au sein du gouvernement somalien et leur impact négatif sur le calendrier et le processus électoral dans le pays".
Il a, dans ce contexte, "exhorté toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue et à maintenir la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie".
Le président somalien Mohamed Abdullahi Farmajo a annoncé, jeudi, dans un décret présidentiel, avoir limité les prérogatives de son Premier ministre, Mohamed Hussein Roble, jusqu'à la fin des élections législatives et présidentielle dans le pays.
Dans son communiqué, le Conseil de sécurité a également exhorté "toutes les parties à résoudre leurs différends par le dialogue pour le bien de la Somalie et à donner la priorité à des élections transparentes, crédibles et inclusives dans le cadre de délais convenus et conformément aux accords des 17 septembre et 27 mai".
Les élections législatives ont commencé le 25 juillet en Somalie et devraient se poursuivre jusqu'à la fin novembre, alors que la date de l'élection présidentielle n'a pas encore été fixée en raison des divergences entre les partis politiques du pays.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité a appelé "le gouvernement fédéral et les dirigeants des États fédéraux à veiller à ce qu'aucune dissension politique ne compromet l'action unifiée contre Al-Shabab et d'autres groupes armés".
Les membres du Conseil ont réitéré leur "respect de la souveraineté, de l'indépendance politique, de l'intégrité territoriale et de l'unité de la Somalie".
Il y a environ un mois, les différends se sont intensifiés entre Farmajo et Roble, suite à la disparition d'un officier du renseignement somalien, ce qui a conduit à la révocation du chef du renseignement, Fahd Yassin, de son poste, mesure à laquelle le président s'est opposé.
Pour réduire les prérogatives de Roble, Farmajo s'est appuyé sur "les mesures inconstitutionnelles prises par le Premier ministre, conformément à l’article 87, et l’article 90 de la Constitution provisoire du pays".
* Traduit de l'arabe par Hajer Cherni
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