G5 Sahel : une meilleure implication des forces de sécurité intérieure recommandée
... Dans le combat contre le terrorisme.
Burkina Faso
AA / Ouagadougou / Wendyam Valentin Compaore
Les ministres en charge de la sécurité du G5 Sahel, réunis mercredi à Ouagadougou, ont préconisé une plus grande implication des forces de sécurité intérieure dans le combat contre le terrorisme.
«La présente réunion constitue une étape très importante en ce qu’elle va nous permettre d’occuper réellement notre place dans le G5 Sahel. Et cela passe par une implication de toutes les forces de sécurité intérieure», a déclaré le ministre burkinabè de la sécurité Oussène Compaoré.
Le ministre Compaoré s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à l’ouverture de la réunion des ministres en charge de la Sécurité du G5 Sahel.
Il a invité les différents partenaires qui accompagnent le G5 Sahel «à plus d’engagement pour les forces de sécurité intérieure afin de gagner très rapidement le combat contre le terrorisme».
«Nos travaux devraient nous amener à proposer des solutions aux préoccupations sécuritaires de notre zone et permettre aux populations et aux acteurs de mener des actions de développement», a-t-il affirmé.
La réunion des ministres en charge de la Sécurité du G5 Sahel, axée sur la problématique de la prise en compte des forces de sécurité intérieure dans la lutte contre le terrorisme, doit déboucher sur des propositions qui devront être entérinées par le sommet des chefs d’Etat, prévu le vendredi prochain.
Les chefs d’Etat du G5 Sahel auront également le vendredi, un sommet avec la Banque africaine de développement (BAD) sur l’énergie.
Le G5 Sahel est un instrument de coopération militaire et de développement mis en place en 2014, par cinq pays de la région (la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad) pour lutter contre le terrorisme.
Le Burkina Faso assure depuis le 5 février 2019, sa présidence tournante pour une durée d’un an.