Bujumbura
AA/Bujumbura/Jean Bosco
Le ministère burundais de la Santé publique et de la lutte contre le sida a annoncé, jeudi soir la « présence de cas positifs de variole du singe (MPOX) ».
« En date du 22 juillet 2024, trois alerte de cas suspect de MPOX provenant du Centre universitaire de Kamenge, de l’hôpital militaire de Kamenge et du District sanitaire de ISARE se traduisant cliniquement par : une fièvre, des douleurs articulaires et une éruption cutanée généralisée ont été rapportées. Après analyse, les trois échantillons se sont révélés positifs au virus de Monkeypox ou variole du singe », a déclaré la ministre de la santé, Lidouine Baradahana dans une publication sur X.
Il s’agit des premiers cas officiels de la variole du singe au Burundi.
«Le ministère de la Santé publique rassure la population burundaise que toutes les dispositions sont prises pour faire face à cette maladie. Les cas contacts sont déjà listés et suivis», a ajouté la ministre, appelant la population à faire recours aux services de santé qui sont proches face à tout cas suspect.
D’après cette autorité sanitaire, la variole du singe est une maladie qui touche à la fois les animaux et les humains. Elle se transforme à travers « toute forme de contact corporel avec une personne infectée ou les objets ayant été en contact avec le malade et ou les sécrétions du malade ou de l’animal infecté » ainsi qu’à travers des « gouttelettes respiratoires ou aérosols à faible portée ».
Selon l’Alliance mondiale pour le vaccin, GAVI, la variole du singe a été découverte pour la première fois en 1958, lorsque des foyers d’une maladie provoquant des symptômes semblables à ceux de la variole ont été découverts chez des singes détenus en captivité à des fins de recherche.
Elle a été observée pour la première fois chez l’homme en 1970 en République démocratique du Congo (RDC) et est désormais endémique en Afrique centrale et de l’Ouest.
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