Afrique

Burkina Faso : une vingtaine de civils tués dans le Sahel (gouvernement)

- Le gouvernement burkinabè "condamne ces attaques lâches et barbares contre des paisibles populations civiles" et assure que les forces de défense et de sécurité déployées sur les sites des attaques procèdent à des opérations de ratissage.

Lassaad Ben Ahmed  | 15.10.2020 - Mıse À Jour : 15.10.2020
Burkina Faso : une vingtaine de civils tués dans le Sahel (gouvernement)

Burkina Faso
AA / Ouagadougou / Dramane Traoré

Une vingtaine de civils ont été tués, dans une attaque perpétrée par des "groupes armés terroristes" dans des marchés et des villages de la province du Séno, dans le Sahel, au nord-est du Burkina Faso, a annoncé jeudi, le porte-parole du gouvernement Remis Dandjinou dans un communiqué.

Le communiqué indique que le mercredi 14 octobre 2020, des groupes armés terroristes ont perpétré des attaques dans des marchés et villages de Demniol, de Bombofa et de Péteguersé, tous dans la commune de Gorgadji, province du Séno, région du Sahel, faisant "une vingtaine de victimes, de blessés et des personnes portées disparues".

Le gouvernement burkinabè "condamne ces attaques lâches et barbares contre des paisibles populations civiles" et assure que les forces de défense et de sécurité déployées sur les sites des attaques procèdent à des opérations de ratissage.

Présentant ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, le gouvernement a invité les populations à se conformer aux consignes de sécurité et à collaborer pleinement avec les forces de défense et de sécurité.

Concentrées dans un premier temps dans le Sahel, le nord et l’est du pays aux frontières du Mali et du Niger, les attaques terroristes qui ont débuté en 2015 au Burkina Faso, ont progressivement atteint les autres régions du pays.

Depuis cette date, 1665 personnes, dont 1229 civils et 436 parmi les forces de défense et de sécurité ont été tuées dans des attaques terroristes dans le pays, selon un décompte du conseil économique et social (CES) du Burkina Faso.

Elles ont contraint également plus d'un million de personnes à fuir leurs villages, alors que près de 3 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire dans le pays, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
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