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Burkina Faso : Un soldat tué et quatre terroristes présumés neutralisés en une semaine

- Des armes, des munitions et divers autre matériel saisis

Fatma Bendhaou  | 05.01.2021 - Mıse À Jour : 06.01.2021
Burkina Faso : Un soldat tué et quatre terroristes présumés neutralisés en une semaine

Burkina Faso

AA/Ouagadougou/Dramane

L’armée burkinabè a affirmé avoir perdu un de ses éléments et "neutralisé" quatre terroristes présumés, lors des opérations menées du 28 décembre 2020 au 03 janvier 2021 dans plusieurs régions du Burkina Faso, a-t-on appris mardi, de source officielle.

Faisant le point hebdomadaire de ses actions de lutte contre le terrorisme, l’Etat-major général des Armées du Burkina Faso a indiqué dans une note que le 30 décembre, des assaillants ont tendu une embuscade contre une unité militaire de Mansila (Sahel) en mission de reconnaissance offensive.

"Le Bilan est d’un soldat blessé qui a été évacué et pris en charge. On dénombre également 4 terroristes neutralisés, des armes, des munitions et divers autre matériel saisis".

Le même jour, toujours selon la note, une autre unité militaire de retour d’une mission logistique, a été prise à partie par des individus armés à hauteur du village de Damkargo 2 dans le Centre-nord.
"Un soldat a été tué et un autre blessé au cours de cet accrochage. Des moyens roulants et divers matériels ont été récupérés par les forces armées", précise l’armée burkinabè.

La même source indique que 20 opérations aériennes (appui aérien, suivi de convoi, transport et fret), 50 opérations de sécurisation de marchés et de lieux de culte, et 322 patrouilles et escortes, ont été menées la semaine dernière.

Le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes, depuis plus de cinq ans dans plusieurs de ses régions, occasionnant de nombreuses victimes et des milliers de déplacés confrontés à une grave crise humanitaire, selon les organisations humanitaires installées dans le pays.

Au moins six personnes ont été tuées lundi soir, dans un affrontement entre des terroristes présumés et les membres du groupe d’auto-défense « Koglweogo » dans la commune de Koumbri, province du Yatenga, dans le nord du Burkina Faso.

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