Politique

Attentats de Paris: La France rend hommage à ses victimes

Le gouvernement français et les familles des victimes du 13 novembre se réunissent aux Invalides dans le cadre d'une cérémonie d'hommage national.

Bilal Müftüoğlu  | 27.11.2015 - Mıse À Jour : 28.11.2015
Attentats de Paris: La France rend hommage à ses victimes

Ile-de-France

AA - Paris - Bilal Muftuoglu

La France a rendu hommage vendredi à ses 130 victimes des attentats de Paris du 13 novembre dans une cérémonie officielle organisée aux Invalides à Paris. 

La cérémonie organisée sur la grande cour des Invalides a rassemblé l'ensemble de la classe politique, dont le président français François Hollande, le Conseil des ministres, le président des Républicains Nicolas Sarkozy et la présidente du Front National Marine Le Pen, mais aussi les proches des victimes et les individus blessés lors des attentats. 

En revanche, dénonçant l'absence des mesures "fortes" par le gouvernement français pour combattre le terrorisme, la sœur et le père des deux victimes ont boycotté la cérémonie. 

La cérémonie a été marquée par un cadre formel et sobre, notamment par l'interprétation de la chanson de Jacques Brel, "Quand on a que l'amour", par Nolwenn Leroy, Camelia Jordana et Yael Naim, avant le discours de François Hollande. Par ailleurs, le nom et l'âge des victimes ont été égrenés un à un, après que la Marseillaise a retenti sur la cour.

"Nous ne céderons ni à la peur ni à la haine", a martelé Hollande dans son discours, promettant que la France agira "sans repli" pour détruire Daech, qu'il a qualifié d'"armée des fanatiques". 

"Nous connaissons l’ennemi. C’est la haine qui tue à Bamako, Tunis, Palmyre, à Paris et a tué naguère à Londres ou Madrid", a souligné le président français. Et d'ajouter:

"C’est l’obscurantisme, c’est-à-dire un islam dévoyé qui renie le message de son livre sacré. Cet ennemi nous le vaincrons. Ensemble. Avec nos forces. Celles de la République".

Dans cette lutte antiterroriste, Hollande a dit pouvoir compter sur les militaires français engagés en Syrie, en Irak et dans le Sahel, les policiers et le Parlement qui devra "adopter toutes les mesures qu’appelle la défense des intérêts du pays". 

Hollande a par ailleurs mis l'accent sur les jeunes dans son discours, dès lors que la plupart des victimes des attentats avaient moins de 35 ans. 

"Je salue cette génération nouvelle. Elle a été frappée. Elle n’est pas effrayée", a affirmé Hollande, ajoutant qu'elle est "devenue le visage de la France". 

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