AA - Bucarest - Nur Gülsoy
La démocratie n'est pas aussi facile à céder face à ces attaques, a déclaré le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, après la séquestration et la mort du procureur Mehmet Selim Kiraz.
Le chef d'Etat turc a tenu un point de presse conjointement avec son homologue roumain, Klaus Werner Iohannis, mercredi à Bucarest.
Il a commenté la prise d'otage et le meurtre mardi, du procureur Mehmet Selim Kiraz dans le palais de justice à Istanbul, ainsi que l'attaque contre le bureau local du Parti pour la Justice et le Développement (AK Parti, au pouvoir) dans le quartier de Kartal.
Le président turc a estimé que l'attaque à Kartal visait surtout le processus de résolution.
"La démocratie n'est pas un système aussi simple à céder face à ces attaques, a affirmé Erdogan. J'estime que ceux qui croient en la démocratie doivent s'unir face à ces terroristes. Le terrorisme n'est pas le problème exclusif d'une région, mais celui du monde entier, nous devons lutter en toute solidarité."
"Nous parlons d'un processus de résolution, a poursuivi le président. Nous observons des abus durant ce processus et les organisations terroristes en question ne sont pas jeunes dans notre pays. Nous les surveillerons: La barbarie et le caractère ignoble de l'organisation terroriste, l'approche des milieux qui essaient de mener une politique à travers cette organisation... Les partis politiques n'ont pas une approche nationale face à cela, alors quand l'auront-ils? C'est très important.", s'est interrogé le président.
Erdogan a annoncé qu'il allait écourté sa visite officielle en Roumanie, et rentrer en Turquie plus tôt que prévu, après le meurtre du procureur Kiraz.