Politique, Monde

Présidentielles au Brésil: Une course serrée entre Roussef et Silva

En cas de second tour, Marina Silva peut mettre en difficulté Dilma Rousseff qui n'a pas vraiment la côte auprès des acteurs des secteurs industriel et financier.

18.09.2014 - Mıse À Jour : 18.09.2014
Présidentielles au Brésil: Une course serrée entre Roussef et Silva

AA - São Paulo - Bilal Muftuoglu

Selon les derniers sondages au Brésil, la Chef de l'Etat actuelle Dilma Rousseff devancerait ses adversaires lors du premier tour des élections présidentielles, prévues le 5 octobre, pourtant en cas de deuxième tour, elle pourrait être mise en difficulté par Marina Silva.

Le sondage du cabinet Vox Populi révèle que lors du premier tour, la candidate travailliste Rousseff, obtiendrait 36% des voix tandis que la candidate écologiste Silva recuillerait 27%. Le candidat du Parti de la social-démocratie Aecio Neves réaliserait un score de15% des suffrages.

Une égalité des voix est attendue entre Rousseff et Silva lors du deuxième tour, selon le sondage de Vox Populi.                                

Les sondages précédents donnaient pourtant Rousseff vainqueur contre Silva au second tour.  Les experts ont qualifié les élections présidentielles brésiliennes de ''très imprévisibles''. Si aucun des candidats n'obtient 50% des voix le 5 octobre il sera procédé à un deuxième tour de scrutin le 26 octobre.

D'autre part, Silva a exprimé à l'Agence Associated Press mercredi son souhait d'améliorer les relations entre le Brésil et les Etats-Unis si elle était élue.

Le Brésil peut devenir un modèle mondial en matière des droits de l'homme et des questions environnementales, selon Silva. ''Nos valeurs ne peuvent pourtant pas être altérées pour des raisons idéologiques et politiques ou par intérêt économique'', a ajouté la candidate.

La présidence de Rousseff n'est pas bien acceptée par les acteurs des secteurs financier et industriel qui s'opposent à ses politiques interventionnistes et déplorent son incapacité à réformer le code fiscal 'kafkaïen', selon eux. La récession enregistrée par l'économie brésilienne au cours du premier semestre de l'année en cours avait aggravé le bilan, jugé mauvais, de la Présidente.

 
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