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Mémorandum d'entente américano-turc dans le domaine de l'énergie éolienne

Les Etats-Unis souhaitent que les revenus pétroliers et gaziers soient partagés de manière égale à Chypre.

20.11.2014 - Mıse À Jour : 20.11.2014
Mémorandum d'entente américano-turc dans le domaine de l'énergie éolienne

AA - Istanbul - Nur Gülsoy

Les Etats-Unis et la Turquie ont signé jeudi un mémorandum d'entente dans le domaine de l'énergie éolienne.

L'accord a été conclu au cours du sommet de l'Energie et de l'Economie, organisé jeudi par le think tank américain Atlantic Council à Istanbul.

Selon cet accord, les entreprises américaines pourront opérer leur activité en Turquie et coopérer avec les sociétés locales, indique le ministre turc de l'énérgie Taner Yildiz.

"La puissance électrique était de 19 mégawatts il y a 12 ans, maintenant elle est de 3600 mégawatts, a-t-il expliqué. Nous avons édifié une infrastruture qui permettra d'atteinde une production de 11 000 mégawatts. Nous visons un investissement de 500 millions de dollars. Ce qui est importe, c'est que cette production est réalisée par les équipements turcs."

Pour sa part, le Secrétaire américain de l'Energie Ernest Moniz a déclaré que "ce mémorandum est une étape importante dans les relations entre les deux pays", ajoutant, "nous avons plusieurs projets en commun et nous sommes déterminés à poursuivre nos objectifs concernant le développement économique, l'énergie propre, la protection de l'environnement et la sécurité énergétique."a -t-il affirmé.

D'autre part, Yildiz a aussi annoncé l'entrée en fonction de l'oléoduc Kirkouk-Yumurtalik.

"Le système est finalement entré en fonction, a-t-il dit. On m'a informé que le 33ème cargo a été chargé. Cela fait plus de 25 millions de barils de pétrole et un endossement de plus 2 milliards de dollars. Ce sont tous des revenus provenant de l'exportation du pétrole irakien, aidant à la normalisation de ce pays."

En outre, le Secrétaire Moniz s'est réjouit de la nouvelle et du consensus entre Bagdad et Erbil, soulignant que les Etats-Unis soutiennent que cette vente se réalise dans le cadre de la Constitution irakienne.

La Turquie stocke le pétrole du Nord de l'Irak dans les oléoducs à Ceyhan (Yumurtalik), dans le sud du pays (en Méditerranée), pour être ensuite exporté vers les marchés internationaux.

Erbil et Bagdad s'étaient finalement mis d'accord, vendredi, pour que le gouvernement central irakien paie d'abord 500 millions de dollars et que le gouvernement de la région autonome kurde du Nord exporte 150 000 barils par jour à travers le gouvernement central.

Auparavant, Erbil avait estimé que l'article 112 de la Constitution irakienne autorise les provinces à exporter du pétrole et de conclure des contrats avec des entreprises étrangères en coordination avec le gouvernement central, alors que Bagdad considérait que ce dossier relève de la seule compétence du gouvernement central. Ce qui était à l'origine du différend entre Bagdad et Erbil.

Par ailleurs, Taner Yildiz a fait savoir que la quantité du gaz fourni par la Russie a baissé de 42 à 27-28 millions de m3.

"Ce n'est pas durable, il faut reprendre les quantités fixées dans le contrat, a-t-il estimé. Nous ne voulons pas que la Turquie soit affectée indirectement par la situation découlant de la crise en Ukraine. La Turquie est un pays qui paie ses dettes régulièrement et respecte ses contrats."

Ernest Moniz a commenté, entre autres, la question du gaz chypriote: "il nous semble convenable que les revenus pétroliers et gaziers à Chypre soient partagés de manière égale dans l'île.", at-il estimé.

 
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