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"L'exportation du pétrole irakien reprendra dans les prochains jours"

Le ministre turc de l'Energie a rappelé le différend qui opposait Erbil et Bagdad qui se sont finalement mis d'accord sur les conditions de l'exportation du pétrole.

19.11.2014 - Mıse À Jour : 19.11.2014
"L'exportation du pétrole irakien reprendra dans les prochains jours"

AA - Rome - Nur Gülsoy

Le transfert de pétrole que le gouvernement irakien ne parvenait pas à réaliser depuis le mois de mars, reprendra dans les prochains jours, a déclaré le ministre turc de l'Energie et des Ressources naturelles, Taner Yildiz.

Le ministre s'est exprimé lors d'une conférence organisée mercredi à Rome, par la Commission européenne et l'Italie, pays qui préside l'Union européenne (UE).

"Le revenu pétrolier contribuera à la normalisation de l'Irak, a-t-il affirmé. La Turquie a fait son devoir. Désormais, le gouvernement central irakien débutera, dans les prochains jours, son exportation, à commencer par 150 000 barils chaque jour. C'est une bonne nouvelle pour la région entière et le pays. Le revenu du pétrole sera partagé."

La Turquie stocke le pétrole du Nord de l'Irak dans les oléoducs à Ceyhan, dans le sud du pays (en Méditerranée), pour être ensuite exporté vers les marchés internationaux.

Erbil et Bagdad se sont finalement mis d'accord, vendredi, pour que le gouvernement central irakien paie d'abord 500 millions de dollars et que le gouvernement de la région autonome kurde du Nord exporte 150 000 barils par jour à travers le gouvernement central.

Auparavant, Erbil avait estimé que l'article 112 de la Constitution irakienne autorise les provinces à exporter du pétrole et de conclure des contrats avec des entreprises étrangères en coordination avec le gouvernement central, alors que Bagdad considérait que ce dossier relève de la seule compétence du gouvernement central. Ce qui était à l'origine du différend entre Bagdad et Erbil.

Par ailleurs, Taner Yildiz a aussi commenté la situation à Chypre, affirmant que les ressources énergétiques dans cette région appartiennent à tous les habitants de l'île.

"Nos priorités sont claires, a-t-il dit. Il faut d'abord édifier une structure politique pour pouvoir établir ensuite les structures économiques."

Le chef de la délégation de l'administration chypriote grecque, Nicos Anastasiadis s'était retiré des négociations, en octobre, sous prétexte que la Turquie avait déployé ses navires de combat dans la zone de recherche gazière. 

 
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